Salle d’attente à l’image du praticien ; compteur électrique apparent orné d’un post-it « ne pas toucher », la porte d’entrée qui peine à s’ouvrir et se fermer dotée d’un mot « pousser fort », un mur en miettes mais délicatement caché par une plante verte, la télé allumée faisant bénéficier les pauvres patients déjà malades d’une chaîne de clips avec la mention « ne pas toucher la télé » -je ne suis probablement pas le seul à avoir rêvé de la débrancher. Le « médecin » m’a laissé entre les mains d’une interne et s’est éclipsé. Pas de diagnostic, c’est finalement la pharmacienne qui m’a conseillé et qui m’a permis de me soigner... Bref, une vaste escroquerie. On se demanderait même si elle a son diplôme.